mardi 1 avril 2008

On s'en colle une ?

Une fois n’est pas coutume nous posterons des vidéos qui ne traitent pas directement de l’ESC. Mais à la vue de ce reportage diffusé sur France 2 en janvier 2007, on pourrait bien croire que c‘est de notre école qu’il s’agit. Inté, OB, désinté, semi ski, … l’alcool est un ingrédient permanent de la vie escéenne.

Quand on rentre à l’ESC, ça commence par le Barathon, une semaine où chaque soir tu vas t’en coller une dans l’un des nombreux bars de Lille. Puis c’est le weekend d’intégration. Et le fameux rite du pichet : le jeu consiste à boire devant 500 personnes debout sur une table un pichet d’un litre de vin dégueulasse en cul sec. Bravo, il l’a descendu, il est des nôtres. Quand tu es dans le staff, en seconde année, tu n’as même pas le choix. Il serait inconcevable d’élire un président de BDE incapable de finir sa cruche. Et après… les OB jusqu’à la prochaine inté ! A remarquer que même le contenu pédagogique est adapté : le cas IMBEV (cas marketing où les étudiants doivent inventer une nouvelle bière).

Il y a deux ans un étudiant adepte de la biture express a même été oublié aux fins fonds de la Belgique, en sous vêtements, alors qu’il était dans un état proche du coma. Il a mis deux jours pour revenir sur Lille. Bien sûr, et même heureusement, tout le monde ne s‘appelle pas Rahan (les initiés comprendront) et les gens qui finissent sous la table ne sont pas majoritaires. On pourra même avancer que sans la biture express, certains sortiraient de l’école sans avoir perdu leur pucelage !

Mais une ESC sans alcool ? Est ce possible ? Franchement, c’est à se demander. BDE, je ne te jette pas la pierre, Pierre. Essayez d’organiser une fête étudiante sans alcool ? Ca ne marchera pas. Faites payer l’alcool ? Les étudiants anticiperont et se la colleront avant de venir, voir même préfèreront aller dans d’autres établissements. Pour la question du sponsoring, les assos là encore n’ont pas le choix, il faut bien financer toutes les activités et on mange à tous les râteliers. Les sociétés comme Ricard le savent bien et en profitent. Leurs prix sont plus élevés que si vous alliez acheter des sous-marques dans des centrales d’achtats. Alors pour combler l’écart il vous proposent des goodies voir ou, comme dans le reportage des animations. C’est tellement plus sexy de faire sponsoriser sa soirée par Ricard que pas le crédit du Nord !

La défonce n’est pas plus présente à l’ESC que dans le reste de la société. Nombreux sont ceux qui découvrent l’alcool par l’excès et quand on vient de passer deux ans de prépa en faisant pas mal d’impasses sur les sorties on a besoin de « rattraper le retard » et vivre les choses plus intensément. Quand on rentre à l’ESC, on vit quelques mois d’euphorie. Tout est nouveau, les cours, les personnes, la ville. Il faut s’intégrer à tout cela et l’alcool a cet avantage de nous désinhiber et de faciliter les contacts.

Le problème n’est pas l’alcool en soi. Avoir un verre dans le nez lors d’une soirée, rien d’alarmant. Ce sont plutôt certains comportements qui semblent excessifs. Faudra t il qu’il y ait une catastrophe pour changer les habitudes ?







1 commentaire:

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